James Metcalf (1925 – 2012) est un artiste et sculpteur américain. C’est très jeune qu’il est initié aux techniques médiévales du travail du métal et travaille pendant 4 ans aux côtés de son père dans l’atelier familial à Yellow Springs, Ohio.
De 1950 à 1952 James Metcalf suit l’enseignement de la Central School of Arts and Crafts de Londres où il approfondit ses connaissances. Il se passionne alors pour les techniques « archaïques » du travail du fer.
En 1955 il réalise sa première exposition personnelle à Barcelone et décide de se consacrer entièrement à la sculpture. Son matériaux de prédilection est alors le fer qu’il soude ou forge selon le projet.
A partir de 1956 il se rend à Paris et installe son atelier Impasse Ronsin. C’est la-bas qu’il côtoie Brancusi qui le soutient dans ses recherches mais aussi Yves Klein et les Lalanne. C’est ainsi qu’il enseigne à Claude Lalanne la galvanoplastie, technique d’orfèvrerie permettant de déposer une fine couche de métal autour d’une forme grâce à un bain d’électrolyse.
James Metcalf profite également de la vie nocturne parisienne et rencontre de nombreux écrivains et artistes tels que Magritte, Man Ray, Marcel Duchamps ou Wilfredo Lam. Sa sculpture confronte l’ancien et le nouveau et l’iconographie employée rend hommage aussi bien aux civilisations « primitives » qu’il a étudiées, qu’à l’homme freudien.
C’est à Paris qu’il va établir sa renommée. En 1957 il reçoit le prix de la fondation William et Noma Copley. Dès lors, expositions personnelles et collectives, mais également commandes publiques ne cesseront de confirmer la renommée de cet artiste.
© Diane de Karajan
C’est dans un somptueux appartement parisien décoré dans les années 60 par Carlos Ortiz Cabrera pour M. et Mme Lillaz que furent placés ces chenets dans une cheminée Haute Epoque. James Metcalf a conçu ces derniers en bronze et laiton suivant des arabesques et des rythmes qui sont ceux du feu.
